Suite à la conférence finale de l’ICMED à Oran, les discussions sur la mobilité se sont poursuivies à Alger lors du cluster sur la mobilité internationale des crédits en Algérie organisé par l’Office National Erasmus et se sont tenues au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique le 27 février, réunissant des représentants du monde entier. 50 universités.
Ce cluster a été l’occasion de dresser l’état des lieux de la participation des universités algériennes au programme ICM et de partager les bonnes pratiques et les expériences. Comme l’a mentionné le Pr Mohamed-Tahar Abadlia, secrétaire général du ministère, les efforts déployés par les universités algériennes sont assez notables et en forte progression (252%) de 2015 à 2019, même si la subvention reste égale. L’Algérie est classée 12e sur 44 pays participants, avec 137 projets sélectionnés en 2019.
L’ambassadeur de la délégation européenne, John O’ Rourke, a enregistré le soutien et les efforts européens pour renforcer la coopération par le biais de programmes de mobilité.
Les défis structurels restent à surmonter, comme les problèmes de visa et de langue, ainsi qu’une mobilité plus équilibrée entre Sud / Nord et Nord / Sud.
Malika Kebri, coordinatrice du bureau national Erasmus indique que les 5 principaux pays partenaires avec les universités algériennes pour l’ICM sont les suivants : Espagne, France, Portugal, Turquie et Italie. Elle a également mentionné que 43 universités sur 107 ont ouvert un bureau Erasmus +. Le représentant de la direction générale de l’éducation, de la jeunesse, des sports et de la culture, l’allemand Bernal Rìos, a fait une présentation générale du programme ICM en mettant l’accent sur la situation algérienne et a présenté les grandes tendances du prochain programme 2021-2027, orienté pour être « plus vert, plus inclusif et plus international « .
Wenceslao Martìn Rosalès, directeur de l’internationalisation à l’Université de Grenade a présenté l’expérience et les résultats du projet ICMED. Marcello Scalisi, directeur UNIMED, a présenté l’échange virtuel Erasmus + comme un outil complémentaire à la mobilité physique et à tous les efforts UNIMED vers une nouvelle génération méditerranéenne. Tous les participants ont encouragé les universités algériennes à poursuivre leurs efforts vers davantage de mobilité sortante mais aussi de mobilité entrante pour accroître l’internationalisation universitaire.